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IN MY LIFE MIND & SOUL

UN PROBLÈME DE TAILLE

Alors voilà, on y est.

Aujourd’hui, on va parler d’un lourd sujet, fait de nuances et de paradoxes, que je ne pensais pas aborder aussi tôt sur le blog.
Paris My Dear n’existe que depuis trois mois et pourtant il m’a semblé évident et nécessaire d’écrire à ce propos. Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps, aujourd’hui on va parler confiance et perception de soi.

Parce que, pendant des années, on nous a sensibilisé aux ravages de l’anorexie tout en nous vendant des régimes révolutionnaires et assené des injonctions à la minceur. Parce qu’on nous a livré les témoignages de coaches en bien-être après avoir listé le top cinq des tenues à porter quand on fait pas du 36. Parce qu’on nous a donné les dix commandements pour devenir la femme, la maîtresse, l’assistante parfaite. Et que maintenant, ces mêmes magasines nous vendent ce merveilleux concept qu’est : le body positive. Je dis AMEN !

So here we are.

Today, we’re going to talk about a heavy subject, made of nuances and paradoxes, that I didn’t think I’d mention so early on the blog.
Paris My Dear has only been around for three months and yet it seemed obvious and necessary to write about it. I’m not going to make you languish any longer, today we’re going to talk about confidence and self-perception.

Because, for years, we have been made aware of the ravages of anorexia while selling us revolutionary diets and injunctions to slimness. Because we were given testimonials from wellness coaches after listing the top five outfits to wear when you’re not a size 6. Because we were given the ten commandments to become the perfect woman, mistress, assistant. And that now, these same magazines are selling us this wonderful concept: positive body. I say AMEN!

Je redoutais d’avoir à écrire cet article parce que difficile de résumer vingt-sept ans de ma vie en quelques lignes mais, pour faire bref, je m’appelle Lisa, j’ai 27 ans et mesure 1m76. Y a-t-il quelque chose de choquant là-dedans ? La réponse est non. Et malgré tout, ma taille et mon physique en règle générale ont très longtemps posé problème.

On a tous ce souvenir de la photo de classe où, de manière parfaitement arbitraire, le photographe nous plaçait selon notre taille. Et pour tout vous dire, si certains enfants rêvaient d’être à côté de leurs amis, mon rêve à moi, c’était de tenir cette foutue ardoise au premier rang. Vous imaginez donc ma déception lorsque je finissais tout au fond ou à côté du prof pour ne pas déséquilibrer l’harmonie du cliché.


I was dreading writing this article because it is difficult to summarize twenty-seven years of my life in a few lines but, to make a long story short, my name is Lisa, I am 27 years old and 1.76m tall. Is there something shocking in that? The answer is no. And despite everything, my height and general appearance have been a problem for a very long time.

We all have this memory of the class photo where, in a perfectly arbitrary way, the photographer placed us according to our height. And to tell you the truth, if some kids dreamed of being next to their friends, my dream was to hold the damn slate in the front row. So you can imagine my disappointment when I ended up at the back or next to the teacher so as not to unbalance the harmony of the shot.

Vous l’aurez compris, j’ai toujours été grande. Sauf que dans la tête d’un enfant de dix ans mesurant 1m20, se retrouver en face d’une fille du même âge qui le dépasse de deux têtes, ça fait bizarre. C’est là que commencent les moqueries.
On rit de notre taille, de notre poids, puis on devient bête, on sent mauvais, on sert à rien.
Ça prolifère jusqu’à devenir du harcèlement. Et je ne vous apprends rien mais le harcèlement, c’est pas idéal pour développer sa confiance en soi.
Du coup, on essaye de se fondre dans la masse. On porte les chaussures les plus plates possible, on commence à se vouter. Je vous vois venir : en plus d’être grande et asociale, elle est bossue ! Ne riez pas, c’en était pas loin.

Et pour ne rien arranger, j’étais une enfant cruellement timide. Impossible de prendre la parole en public, donc de participer en classe ou de me faire de nouveaux amis. Autant vous dire que les jeux individuels comme la marelle, la corde à sauter et les scooby-doo étaient mes domaines de prédilection.


As you can see, I’ve always been tall. Except that in the mind of a ten year old kid who’s 1.20m tall, to find yourself in front of a girl of the same age who’s two heads taller than you is weird. That’s where the mocking starts.

We laugh at our height, our weight, then we become stupid, we smell bad, we’re useless.
It grows until it becomes harassment. And I’m not trying to tell you anything, but harassment is not ideal for building self-confidence.
As a result, you try to blend in. You wear the flattest shoes you can find, you start to arch your back. I can see you coming: not only is she tall and asocial, she’s also a bumpy one! Don’t laugh, that was close.

And to make matters worse, I was a cruelly shy child. I couldn’t speak in public, so I couldn’t participate in class or make new friends. I might as well tell you that individual games such as hopscotch, skipping rope and scooby-doo were my favourite areas.

Une fois arrivée au secondaire, mon problème de taille était toujours persistant mais le premier amoureux était dans les parages et, soyons honnêtes, à dix-sept ans, savoir qu’on plait, ça fait du bien au moral et ça redore un peu notre blason.

Mais les années passent, les amours aussi et on fait de nouvelles rencontres. Parfois bonnes, parfois moins et qu’on le veuille ou non, ça influe considérablement notre vision de nous-même. Je ne vais pas m’étendre sur le sujet car ceux qui me connaissent savent sûrement de quoi je parle mais ça fait néanmoins partie de mon histoire. J’ai fait une mauvaise rencontre qui a duré plus d’un an. Ça m’a ruinée tant sur le plan physique que psychologique et j’ai mis plusieurs années à m’en remettre. Tout ce que je retiens de cette période, c’est que quand on en sort, on est en colère car on croit avoir perdu son temps, alors qu’en fait on a gagné en expérience. Je n’irai pas jusqu’à remercier cet individu, en revanche je peux vous assurer que désormais, je sais ce que j’attends d’une relation.


Once I got to high school, my biggest problem was still persistent but the first lover was around and, let’s be honest, at seventeen, knowing that you’re liked is good for morale and it gives you a little bit of a boost to your reputation.

But the years go by, so do the loves and we meet new people. Sometimes good, sometimes not so good, and whether we like it or not, it has a considerable influence on how we see ourselves. I’m not going to dwell on the subject because those who know me will surely know what I’m talking about, but it’s nevertheless part of my story. I had a bad encounter that lasted more than a year. It ruined me both physically and psychologically and it took me several years to get over it. All I remember from that period is that when you come out of it, you’re angry because you think you’ve wasted your time, when in fact you’ve gained experience. I won’t go so far as to thank this individual, but I can assure you that I now know what I expect from a relationship.

Tout ça pour vous dire que la perception que j’avais de moi n’aurait pas changé si les deux histoires suivantes n’étaient pas arrivées.

Les mois suivants ma relation désastreuse, j’ai dû consulter un psychologue pour me sortir de ce bourbier. Avec elle, j’ai abordé ce que vous avez lu juste au-dessus et on est beaucoup revenue sur le harcèlement scolaire. Et puis un jour, pendant une de nos séances, elle me dit :

  • Le harcèlement scolaire vous a suivi de la primaire au collège, c’est bien ça ?
    Vous avez quitté le collège il y a une dizaine d’années, on est d’accord ?
    Donc si je comprends bien, vous vous harcelez vous-même depuis dix ans ?

Quelques jours après, je prenais le métro et regardais les publicités affichées dans le wagon. Je tombais sur l’une d’elles faisant la promotion d’un livre de Fabrice Midal disant :

  • Cessez d’obéir
  • Cessez d’être calme
  • Cessez de vouloir être parfait
  • Cessez de rationaliser
  • Cessez de vous comparer
  • Cessez d’avoir honte de vous
  • Cessez de vous torturer
  • Cessez de vouloir aimer
  • FOUTEZ-VOUS LA PAIX !

J’ai eu un rire nerveux parce que ce message, il m’était en tout point destiné. Pendant plus de dix ans, j’avais soigneusement massacré la perception que j’avais de moi, de mes opinions, de mes envies. Je me jugeais constamment avec violence et mépris et c’est en lisant cette publicité, assise sur un strapontin de la ligne 8, que j’ai compris.

All this to tell you that the perception I had of myself wouldn’t have changed if the next two stories hadn’t happened.

In the months following my disastrous relationship, I had to consult a psychologist to get out of this quagmire. With her, I discussed what you read just above, and we talked a lot about bullying. And then one day, during one of our sessions, she said to me:

“Bullying followed you from elementary school to middle school, didn’t it? You left middle school about ten years ago, is that right? So if I understand correctly, you’ve been harassing yourself for ten years?
A few days later, I’d get on the subway and look at the ads in the car. I came across one of them promoting a book by Fabrice Midal saying:

Stop obeying
Stop being calm
Stop trying to be perfect
Stop rationalizing
Stop comparing yourselves
Stop being ashamed of yourself
Stop torturing yourself
Stop wanting to love
LEAVE EACH OTHER ALONE!
I had a nervous laugh because this message was intended for me in every way. For more than ten years, I had carefully butchered the perception I had of myself, of my opinions, of my desires. I was constantly judging myself with violence and contempt, and it was while reading this ad, sitting in a folding chair on line 8, that I understood.

Le temps a passé et après avoir (beaucoup) travaillé sur moi-même, je sais maintenant que se sentir bien dans son corps, s’aimer tel qu’on est et apprendre à se pardonner, ça n’est pas évident mais c’est fondamental. Je ne vais pas vous mentir, il m’arrive encore parfois de ne pas me sentir bien dans ma peau et ça n’est pas grave. Ça s’appelle « un jour sans ».

Alors chers lecteurs, je vous le dis, le chemin sera parfois long et difficile mais croyez-moi, une fois arrivés, le jeu en vaut la chandelle !

 

Time has passed and after having worked (a lot) on myself, I now know that feeling good in your body, loving yourself the way you are and learning to forgive yourself is not easy but it is fundamental. I’m not going to lie to you, sometimes I still don’t feel good about myself and it’s not serious. It’s called “a bad day”.

So dear readers, I tell you, the road will be long and difficult at times, but believe me, once we get there, it’s worth it!

IN MY LIFE MIND & SOUL

MEA CULPA

Bien le bonjour, me revoilà !
Vous vous demandez sûrement pour quelles raisons je n’ai pas donné signe de vie depuis ces quinze derniers jours et avant que vous ne vous empariez de vos pioches et autres fourches pour me chasser à tout jamais de vos lectures, laissez-moi vous expliquer.

J’ai eu, pour la première fois, une panne. Pas d’inspiration, mais d’envie. Les idées étaient bien présentes, mais l’envie d’en parler, elle, n’y était pas. Avant d’ouvrir ce blog, je m’étais fixé un rythme de publication de deux articles par semaine, j’avais même écrit des articles d’avance, pour pallier un éventuel manque d’inspiration.
Mais au bout d’un mois je me suis aperçue que le proverbe « Mieux vaut privilégier la qualité que la quantité » prenait tout son sens. Oui, j’avais des articles prêts à être publiés, en revanche, je n’avais pas envie de vous les servir en prétendant les avoir préparés avec soin.


Well, hello, I’m back!
You are probably wondering why I haven’t given any sign of life for the last fortnight, and before you grab your picks and forks to drive me forever away from your reading, let me explain.

For the first time I have had a breakdown. Not of inspiration, but of envy. The ideas were there, but the desire to talk about them wasn’t. Before opening this blog, I had set myself a rhythm of publishing two articles a week, I had even written articles in advance, to compensate for a possible lack of inspiration.
But after a month, I realized that the saying “It’s better to privilege quality than quantity” made sense. Yes, I had articles ready to be published, but I didn’t want to serve them to you by pretending to have prepared them with care.

Après m’être auto-flagellée pour n’avoir rien pondu au bout d’une semaine, je me suis aussi rappelé que j’avais commencé à écrire pour mon loisir et pas par obligation. Je ne vais pas vous mentir, l’idée était donc d’attendre qu’un nouveau sujet me tombe dessus.

J’ai épluché les blogs de mes rédactrices préférées histoire d’y trouver de l’inspiration mais rien ne m’enchantait plus que ça. Comment assortir les pois et les rayures pour le SPRING 2020 ne reflétait pas vraiment d’image du blog et j’avais envie d’aborder un sujet concret.


After I had been self-flagellating for not having laid anything after a week, I also remembered that I had started writing for my leisure and not out of obligation. I’m not going to lie to you, so the idea was to wait until a new subject came up.

I went through my favorite writers’ blogs for inspiration, but nothing I liked more than that. How to match the polka dots and stripes for the SPRING 2020 didn’t really reflect a blog image and I wanted to tackle a concrete subject.

Et c’est là, à cet instant précis, que l’idée m’est tombée dessus. J’avais envie de traiter un sujet vaste mais néanmoins fondamental puisqu’il touche bon nombre de personnes : la confiance en soi.
C’est pourquoi je déclare solennellement que, dans un article prévu ce dimanche 8 mars, je vous parlerai de mon expérience et de mon approche de cette thématique qui, souvent, finit par me faire penser que c’est le mal du siècle.

J’espère que vous prendrez plaisir à lire cet article, comme je prends plaisir à l’écrire en ce moment-même. La bise et à dimanche…


And that’s when, at that very moment, the idea hit me. I wanted to deal with a vast but nevertheless fundamental subject since it affects many people: self-confidence.
This is why I solemnly declare that, in an article scheduled for this Sunday, March 8, I will talk to you about my experience and my approach to this topic, which often ends up making me think that it is the evil of the century.

I hope you will enjoy reading this article, as I am enjoying writing it at this very moment. A kiss and see you on Sunday…

IN MY LIFE MIND & SOUL

LA SANS VALENTIN

Oyez, oyez ! Braves lecteurs, je reviens vers vous, en cette nouvelle semaine, avec un sujet qui ne vous aura probablement pas échappé puisqu’il est sur toutes les lèvres et vitrines de nos charmants commerces. Si vous l’ignorez encore, c’est que vous vivez dans une grotte. Oui, je parle bien de la Saint Valentin.
Je traîne depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux et force est de constater que la toile n’échappe pas à la vague annuelle de roses rouges, chocolats et autres tenues à dentelle.


Hear ye, hear ye! Brave readers, I come back to you, in this new week, with a subject that will probably not have escaped you since it is on all the lips and windows of our charming businesses. If you are still unaware of it, it is because you live in a cave. Yes, I’m talking about Valentine’s Day.

I’ve been hanging out on social networks for several days now and it’s clear that the web is not immune to the annual wave of red roses, chocolates and other lace outfits.

Pour la petite histoire, dans l’Antiquité, la Saint Valentin était associée à des fêtes de la fertilité et au XIVème siècle, elle était célébrée car l’on pensait que les oiseaux choisissaient ce jour-là pour s’accoupler. En 1496 – et oui ça fait un bail ! – le pape donne au moine Valentin de Terni le nom de « patron des amoureux ». Ce qui n’empêche pas l’Église de condamner sévèrement le valentinage ; qui était une coutume médiévale autorisant les femmes à avoir des relations extraconjugales une fois par an. Et bonne année !


For the record, in ancient times, Valentine’s Day was associated with fertility celebrations and in the 14th century, it was celebrated because it was thought that birds chose this day to mate. In 1496 – and yes it has been a long time! – the pope gave the monk Valentin of Terni the name of “patron saint of lovers”. This did not prevent the Church from severely condemning valentine; which was a medieval custom allowing women to have extramarital relations once a year. And Happy New Year!

Pour en revenir à notre ère, l’avalanche commerciale autour de cette fête ne m’a pas laissée indifférente et je me suis posé quelques questions.
Tout d’abord, comment fait-on lorsqu’on est seul ? C’est vrai, on ne va pas se mentir, la Saint Valentin c’est un peu comme Noël ; on célèbre l’amour et la joie d’être ensemble.
C’est génial quand on est concerné, mais quand on a personne avec qui fêter, qu’est-ce qu’on fait ? Loin de moi l’idée de vous pondre un article déprimant, et honnêtement le 14 février marque davantage le jour de mon déménagement (comme évoqué dans mon article Home Sweet Home).


Coming back to our era, the commercial avalanche surrounding this festival did not leave me indifferent and I asked myself some questions.

First of all, what do you do when you’re alone? It’s true, we’re not going to lie to each other, Valentine’s Day is a bit like Christmas; we celebrate love and the joy of being together.
It’s great when you’re involved, but when you don’t have anyone to celebrate with, what do you do? Far be it from me to write you a depressing article, and honestly February 14th is more of a moving day (as mentioned in my Home Sweet Home article).

Mais je me suis tout de même demandé si, lorsque l’on fêtait la Saint Valentin avec la formule complète incluant tendre moitié, bon restau et confidences sur l’oreiller, c’était pas un peu téléphoné.
Bien sûr, on connait tous ce starter pack vendu chaque année – que ce soit dans les supermarchés, les grandes ou petites enseignes de prêt-à-porter. On le sait qu’il va se passer quelque chose en cette douce soirée du 14 février. On y est préparé !


But I still wondered if, when you celebrate Valentine’s Day with the full Valentine’s Day formula including a tender half, a good meal and pillow talk, it wasn’t a bit of a phone call.

Of course, we all know about this starter pack sold every year – in supermarkets, big and small ready-to-wear stores. We all know that something is going to happen on the sweet evening of February 14th. We’re prepared for it!

Et puis aussi, pourquoi devoir à tout prix se couvrir de dentelle et de sous-vêtements inconfortables qui nous scient les fesses, dans le seul but de plaire à notre partenaire ? Pourquoi ne pas nous plaire d’abord à nous-même ? My Better Self en parlait récemment, la société et son marketing nous imposent d’être séduisantes et apprêtées tout au long de l’année, mais c’est encore plus flagrant à la Saint Valentin.
Certains diront que ça n’est qu’une fête commerciale et qu’à partir du 15, tout le monde sera passé à autre chose et je suis d’accord.
Mais parfois, j’aime me laisser aller à cet engouement général. Ma proposition est donc la suivante, ne pourrait-on pas fêter l’amour autrement ? Je ne vous parle pas là de nous retrouver pour une reconstitution approximative de Woodstock. Mais simplement de faire quelque chose ensemble. Proposer à des amis, ou des gens qu’on aime et qu’on ne voit pas assez, de festoyer avec autre chose que des Mon Chéri.

En bref, ce weekend, certains fêteront le 14 février comme dans les films, soirée romantique, pétales de fleurs et coupe de champagne. Tandis que d’autres resteront dans leur coin.
Tout ce que vous devez retenir de cet article est dit dans ce poème de Paul Éluard :

La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours, puisque je le dis,
Puisque je l’affirme,
Au bout du chagrin
Une fenêtre ouverte,
Une fenêtre éclairée,
Il y a toujours un rêve qui veille,
Désir à combler, Faim à satisfaire,
Un cœur généreux,
Une main tendue, une main ouverte,
Des yeux attentifs,
Une vie, la vie à se partager.

 

Also, why should we have to cover ourselves at all costs with lace and uncomfortable underwear that saws our buttocks off, just to please our partner? Why not please ourselves first? My Better Self was talking about it recently, the company and its marketing force us to be attractive and ready to wear all year round, but it’s even more obvious on Valentine’s Day.
Some will say that it’s just a commercial holiday and that from the 15th onwards everyone will have moved on and I agree.
But sometimes I like to indulge this general infatuation. So my proposal is this, couldn’t we celebrate love differently? I’m not talking about meeting us here for a rough reenactment of Woodstock. I’m just talking about doing something together. Propose to friends, or people we love and don’t see enough of, to feast with something other than Mon Chéri.

In short, this weekend, some will celebrate February 14th like in the movies, romantic evening, flower petals and a glass of champagne. While others will stay in their corner.
Everything you need to remember from this article is said in this poem by Paul Éluard:

The night is never complete
There’s always, as I say,
Since I say so,
At the end of sorrow
An open window,
A lighted window,
There’s always a dream waiting to happen,
Desire to fill, Hunger to satisfy,
A generous heart,
An outstretched hand, an open hand,
Watchful eyes,
A life, a life to share.

Et vous, que ferez-vous le 14 février ?

And you, what will you do on February 14th?

IN MY LIFE MIND & SOUL

MES RÉSOLUTIONS

Janvier oblige, j’ai décidé de prendre de nouvelles résolutions. C’est quelque chose que je fais chaque année mais cette fois-ci, j’ai décidé d’en faire un article. C’est un engagement envers moi-même, une façon de mettre au clair mes objectifs pour l’année 2020 et de faire au mieux pour les atteindre.

January forces, I decided to take new resolutions. It’s something I do every year, but this time, I decided to write an article about it. It’s a commitment to myself, a way to clarify my 2020 goals and do my best to reach them.

1. Être plus indulgente envers moi-même.
1. Be more forgiving of myself.

Depuis quelques temps, j’ai pris conscience que j’étais très exigeante envers moi-même, parfois même acharnée concernant mon travail. C’est vrai, le métier de comédienne est précaire, les contrats ne pleuvent pas toujours et le doute et l’incertitude sont monnaie courante dans ce milieu. J’ai donc commencé à me mettre la pression pour tout et à regretter de prendre (rarement) un peu de temps pour décompresser. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai commencé ce blog. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour rester créative SANS culpabiliser.

For a while, I realized that I was very demanding of myself, sometimes even relentless concerning my work. It’s true, the actress’s job is precarious, contracts do not always rain and doubt and uncertainty are common in this environment. So I started to put pressure on myself and regretted taking (rarely) a little time to decompress.
That’s why I started this blog. It’s the only way I’ve found to stay creative WITHOUT feeling guilty.

2. Lire davantage.
2. Read more.

J’adore lire ! Vraiment. L’ennui c’est qu’avec l’effervescence parisienne, je ne prends jamais le temps d’ouvrir un bouquin. J’en achète à longueur d’années, je les accumule dans ma bibliothèque et je ne les ouvre que lorsque que je pars en vacances. J’emmène littéralement une valise de livres que je dévore pendant mon séjour. J’en achète parfois même sur place, lorsque j’arrive à court de lecture. C’est dire à quel point je suis en manque !

I love reading ! Really. The trouble is that with the excitement of Paris, I never take the time to open a book. I buy them all year long, I accumulate them in my library and I only open them when I go on vacation. I literally take a suitcase of books that I devour during my stay. Sometimes I even buy it on the spot, when I run out of reading. That’s how bad I am!

3. Continuer le sport.
3. Continue the sport.

Et non ! Je ne fais pas partie, du moins plus maintenant, de ces personnes qui décident de se mettre au sport le 1er janvier. Je l’ai été, je l’admets, mais j’ai commencé le sport en septembre 2019 et j’avouerai que les effets sur mon mental ont été impressionnants. À suivre dans un prochain article…

And no ! I am not one of those people who decide to get into sport on January 1, at least not now. I have been, I admit, but I started the sport in September 2019 and I will admit that the effects on my mind were impressive. To be continued in a future article…

4. Me faire confiance.
4. Trust me.

Ça a été pendant très longtemps un sujet difficile à aborder. Avec famille et amis. J’ai, des années durant, manqué de confiance en moi. Je me suis sabordée moi-même une bonne partie de ma vie et je suis enfin sortie de cette tourmente il y a quelques mois. En revanche, le doute est toujours présent, surtout lorsqu’il s’agit d’entreprendre. Typiquement, je rêvais de créer un blog pour partager mes expériences, mais j’étais persuadée de ne pas avoir les outils ou le profil pour le faire. C’est maintenant chose faite et je compte bien m’y consacrer pleinement (rien que pour me prouver que j’avais tort !)

It has been a difficult subject to discuss for a very long time. With family and friends. I have for years lacked self-confidence. I scuttled myself a good part of my life and I finally got out of this turmoil a few months ago. On the other hand, doubt is always present, especially when it comes to entrepreneurship. Typically, I dreamed of creating a blog to share my experiences, but I was convinced that I did not have the tools or the profile to do so. It is now done and I intend to devote myself fully to it (just to prove to myself that I was wrong!)

5. Entretenir le blog.
5. Maintain the blog.

J’y songe depuis très longtemps et maintenant que j’ai sauté le pas, je vais tout faire pour créer et poster de nouveaux articles régulièrement. Écrire m’aide à y voir plus clair, à m’évader. C’est une vraie distraction que j’espère réussir à intégrer dans mon quotidien, le plus longtemps possible.

I’ve been thinking about it for a very long time and now that I have taken the plunge, I will do everything to create and post new articles regularly. Writing helps me to see more clearly, to escape. It’s a real distraction that I hope to be able to integrate into my daily life as long as possible.

Et vous, quelles sont vos résolutions pour cette année ?

And you, what are your resolutions for this year?

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