Stuttgart, 1932. Toute la classe, fascinée, observe en silence le nouveau venu, Conrad Graf von Hohenfels. Il est si élégant, si distingué, si blond. Hans Schwarz en est bouleversé. Hans le silencieux, le solitaire, Hans le Juif. Tout sépare le fils du médecin juif et le descendant d’une famille aristocratique au passé prestigieux. Pourtant une amitié naît bientôt, exceptionnelle, exigeante. Mais déjà, avec la montée du nazisme, grondent des rumeurs de haine. Hans, exilé aux États-Unis, s’efforcera d’oublier son passé. Un passé qui se rappellera à lui un jour.
J’ai commencé ce livre sur les conseils de ma grand-mère, lectrice avisée et de bons conseils, toujours à la recherche de nouveaux ouvrages à dévorer. On y suit le parcours de Hans, un étudiant de dix-sept ans dont la vie va être ébranlée par l’arrivée précipitée de Conrad, un jeune homme mystérieux que sa réputation aristocratique précède. Désespérément en quête d’une amitié fraternelle, les deux garçons vont se lier l’un à l’autre dans une relation aussi fusionnelle que déchirante. Dans ce livre, Fred Uhlman décrit l’Allemagne de la fin des années 30 et révèle avec justesse les sentiments d’adolescents simples mais universels.