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PLACES TO BE

AU WARRY’S COFFEE

C’est inédit !
Pour la première fois depuis la création de Paris My Dear, nous allons parler d’une adresse située en dehors de la capitale. Oui, vous avez bien lu, je suis allée m’encanailler dans la banlieue parisienne. Bon, proche banlieue je vous l’accorde puisqu’il s’agit de la charmante ville de Levallois-Perret.

Pour la petit histoire, suite à la révolution française, Levallois conserve une population rurale et il faudra attendre 1867 pour que la commune s’émancipe de la ville de Clichy dont elle dépendait jusqu’alors.
C’est au début du 20ème siècle que s’y installe l’industrie automobile avec la première usine de fabrication Clément-Bayard.
Pendant la Première Guerre mondiale, le chef motoriste Marc Birkigt se voit réquisitionner son usine au profit de l’effort de guerre et ainsi produire des moteurs d’avions.
Pour finir, c’est également dans la même ville que l’entreprise Citröen, qui y avait également racheté des locaux pour étendre sa production, a fait naître la fameuse Citroën 2CV.


It’s unheard of!
For the first time since the creation of Paris My Dear, we’re going to talk about an address outside the capital. Yes, you read that right, I went to slum it in the Paris suburbs. Well, close suburb I grant you since it is the charming town of Levallois-Perret.

For the record, following the French Revolution, Levallois retains a rural population and it was not until 1867 that the town was emancipated from the city of Clichy, on which it depended until then.
It was at the beginning of the 20th century that the automobile industry settled there with the first Clément-Bayard manufacturing plant.
During the First World War, the chief engine manufacturer Marc Birkigt had his factory requisitioned for the war effort and thus produced aircraft engines.
Finally, it was also in the same town that the Citröen company, which had also bought premises there to expand its production, gave birth to the famous Citroën 2CV.

C’est donc en un charmant dimanche après-midi que j’allais goûter à une adresse qui me faisait envie depuis belle lurette : le Warry’s Coffee.
Improbable café-boudoir dans un coin plutôt populaire, on se retrouve loin des rues embourgeoisées de la ville et c’est tant mieux ! Je me trompe peut-être mais installer un commerce comme celui-là dans une rue encadrée par des barres d’immeubles, ça pourrait dénoter et pour le coup, on comprend que tout le monde s’y retrouve. L’ambiance est douillette, l’équipe est plus que chaleureuse, la clientèle variée, des jeunes, des moins jeunes. En bref, on est tous là pour la même chose, se goinfrer.


So it was on a charming Sunday afternoon that I was going to taste an address that I’ve wanted for a long time: Warry’s Coffee.
Improbable café-boudoir in a rather popular area, you’re far from the bourgeois streets of the city and it’s so much the better! I may be wrong but setting up a business like that in a street framed by building bars, it could be a good idea and for the moment, it’s easy to understand that everyone can find their way around. The atmosphere is cozy, the team is more than warm, the clientele is varied, young and old. In short, we’re all here for the same thing, to eat.

Et pour le coup, vous aurez l’embarras du choix ! En ouvrant la carte, le salé se mêle au sucré et lorsque l’on regarde sur la table du voisin, on a envie de commander la même chose. Et si notre compte en banque nous le permet, en revanche ça n’est pas le cas de notre estomac. Les assiettes sont généreusement servies et les boissons à tomber par terre.


And you’ll be spoilt for choice! When you open the card, the salty mixes with the sweet and when you look at your neighbour’s table, you feel like ordering the same thing. And if our bank account allows us to do so, our stomach doesn’t. Plates are generously served and the drinks to fall on the floor.

Depuis le temps que je voulais découvrir cette adresse, j’ai fait la totale : pancakes, nappage chocolat au lait et fruits à la chantilly accompagnés d’un chocolat chaud aux marshmallows. Mes amies ont été plus raisonnables, un jus de fruits fraîchement pressé pour chacune et à les voir, je me dis que j’aurais du ajouter ça à ma commande.


Since the time I wanted to discover this address, I did the whole thing: pancakes, milk chocolate topping and fruit with whipped cream accompanied by a hot chocolate with marshmallows. My friends were more reasonable, a freshly squeezed fruit juice for each one and seeing them, I think I should have added that to my order.

Je ne vous cache pas qu’après avoir écrit cet article, je n’ai qu’une seule envie, y retourner.
Et je vous confirme que si vous habitez au fin fond du 20ème (ou bien où que vous soyez) traverser Paris pour découvrir le Warry’s Coffee sera toujours une bonne idée.


I won’t hide from you that after writing this article, I have only one desire, to go back.
And I can confirm that if you live in the far end of the 20th (or wherever you are) crossing Paris to discover Warry’s Coffee will always be a good idea.

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PLACES TO BE

CHEZ BENEDICT

Bonjour tout le monde !
On se retrouve en cette nouvelle journée dominicale pour parler « manger ». Bah oui, on change pas une équipe qui gagne. J’ai fait, il y a quelques semaines, la découverte d’un charmant endroit dans le quartier de Saint-Gervais, dans le 4ème arrondissement de Paris pour être plus précise.

C’était un samedi, je flânais rue des Rosiers avec l’envie de faire les boutiques (une riche idée d’y aller un jour de Shabbat…) et trouvais portes closes. Non contente de vider mon compte en banque, je cherchais de quoi me consoler et c’est au détour de la rue Saint Croix de la Bretonnerie que je poussais la porte de chez Benedict. Endroit qui pourrait sembler de prime abord « branchouille » et peu intimiste, l’accueil était au rendez-vous et l’équipe adorable.


Hello, everybody!
We meet again on this new Sunday to talk about “eating”. Well, yeah, you don’t change a winning team. A few weeks ago, I discovered a charming place in the Saint-Gervais district, in the 4th arrondissement of Paris to be more precise.

It was a Saturday, I was strolling rue des Rosiers with the desire to go shopping (a rich idea to go there on Shabbat day…) and found the doors closed. Not content with emptying my bank account, I was looking for something to console me and it was at the bend in the rue Saint Croix de la Bretonnerie that I pushed the door of Benedict’s house. A place that might at first sight seem “trendy” and not very intimate, the reception was there and the team was adorable.

Vous commencez à me connaitre, le sucré, c’est mon dada et là, impossible pour moi de passer à côté du cheesecake. Et je n’ai pas été déçue. Fondant et crémeux sans être écœurant, un coulis de fruits rouges à tomber par terre et pour accompagner le tout, un jus de pommes fraîchement pressées.
Ah oui, une dernière chose à ne pas négliger, la feuille de basilic se mange ! On pourrait croire qu’elle est là pour faire beau, mais non. Elle relève le goût du cream cheese et donne une saveur nouvelle à ce gâteau cent fois revisité.


You’re getting to know me, sweetness is my hobby, and right now it’s impossible for me to pass up the cheesecake. And I wasn’t disappointed. Melting and creamy without being disgusting, a red fruit coulis to fall on the floor and to accompany it all, a freshly squeezed apple juice.
Ah yes, one last thing not to neglect, the basil leaf is eaten! You’d think it’s there for the weather, but it’s not. It enhances the taste of cream cheese and gives a new flavour to this cake that has been revisited a hundred times.

En conclusion, on ne se lassera jamais de cette valeur sûre que nos amis les Américains nous ont fait découvrir, pour le plus grand bonheur de nos papilles.


In conclusion, we will never tire of this sure value that our friends the Americans have made us discover, to the delight of our taste buds.

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CHEZ HERATCHIAN

Cela faisait un moment que je n’avais pas partagé avec vous une nouvelle adresse.
Et bien cette semaine, me revoici avec un article qui me tient tout particulièrement à cœur car je vais vous parler d’un endroit que ma famille fréquente depuis plusieurs générations.
Heratchian Frères est un traiteur du 9ème arrondissement, fondé en 1925 et regroupant des spécialités grecques, turques, arméniennes et libanaises.


It’s been a while since I’ve shared a new address with you.
Well, this week, I’m back with an article that is particularly close to my heart because I’m going to tell you about a place that my family has been going to for several generations.
Heratchian Frères is a caterer in the 9th district, founded in 1925 and offering Greek, Turkish, Armenian and Lebanese specialties.

Exceptionnellement, je ne vous ferai pas un tour du quartier car entrer dans cette boutique est déjà un voyage en soi. Mais pour la petite histoire, nous sommes en 1931, mon arrière-grand-mère Esther, après avoir quitté sa Grèce natale et fuit l’antisémitisme croissant voit, comme beaucoup d’immigrés, la France comme un eldorado.

Elle s’installe donc à Paris et fait régulièrement son marché dans le quartier des Halles mais aussi chez de petits épiciers. Elle y retrouve des produits de son pays qui lui permettent, à travers ses plats, de transmettre un héritage culinaire qui perdurerait pendant des générations.

Exceptionally, I won’t take you on a tour of the neighborhood because entering this shop is already a journey in itself. But for the record, we are in 1931, my great-grandmother Esther, after leaving her native Greece and fleeing from growing anti-Semitism sees, like many immigrants, France as an Eldorado.

 

So she settled in Paris and regularly went to the market in the Halles district but also to small grocers. There she finds products from her country that allow her, through her dishes, to pass on a culinary heritage that would last for generations.

En poussant la porte d’Heratchian, vous serez d’abord envahi par l’odeur d’épices qui embaume cette boutique de 50m2. Puis vous serez surpris de retrouver l’atmosphère des magasins d’antan. Il y en a de partout : feta, loukoums, tarama et j’en passe. Citrons luisants, briques, noix, olives farcies ; du sol au plafond, les saveurs se mélangent et le souvenir des anciens imprègne les lieux.


When you push the door of Heratchian, you will first be overwhelmed by the smell of spices that embalm this 50m2 shop. Then you will be surprised to find the atmosphere of the shops of yesteryear. There is feta, Turkish delight, tarama and so on. Shiny lemons, bricks, nuts, stuffed olives; from floor to ceiling, the flavours mix and the memory of the old ones permeates the place.

Ce souvenir, c’est aussi celui de ma famille. Esther a épluché, décortiqué, fait mariner des tonnes de plats pour ses enfants, qui ont à leur tour fait de même avec les leurs. C’est donc tout naturel qu’en cette journée du 22 février, mes parents et moi, nous retournions faire le plein de houmous et de souvenirs, le cœur serré et l’estomac en joie.


This memory is also my family’s. Esther peeled, peeled, marinated tons of dishes for her children, who in turn did the same with theirs. So it’s only natural that on this day of February 22nd, my parents and I went back to fill up on hummus and memories, with a tight heart and a happy stomach.

Être raisonnable ? Impossible. Quand on y va, on fait pas dans la dentelle, on débarque pour une razzia. C’est un buffet entier qu’on prépare. Tout y passe, les feuilles de vigne n’ont qu’à bien se tenir.

Alors non, c’est pas régime, pas vegan. Oui, c’est roulé sous les aisselles et c’est ce qu’on pourrait appeler communément un « étouffe chrétien » mais purée, qu’est-ce que c’est bon !
Pour faire bref, quand on mange un de leurs beignets, c’est la Méditerranée qui envahi votre palais.


Be reasonable? I can’t be reasonable. When we go in there, we don’t do lacework, we go in for a raid. It’s a whole buffet we’re cooking. Everything goes in there, the vine leaves just have to behave themselves.
So no, it’s not dieting, it’s not vegan. Yes, it’s rolled under the armpits and it’s what we could call a “Christian choke” but, boy, is it good!
To make a long story short, when you eat one of their doughnuts, it’s the Mediterranean that invades your palate.

En faisant quelques recherches, j’ai découvert la devise de la Grèce : « La liberté ou la mort » et quand j’y pense, je me dis qu’il en fallait du courage pour se lancer dans l’inconnu. Alors cet article, il est pour celles et ceux qui ont un jour quitté leur pays. Je pense à vous, je pense à elle parce que maintenant, quand j’entre chez Heratchian, j’ai toujours l’impression qu’Esther m’y attend.


After doing some research, I discovered Greece’s motto: “Freedom or death” and when I think about it, I think that it took courage to take the plunge into the unknown. So this article, it is for those who have one day left their country. I think of you, I think of her because now, when I enter Heratchian, I always feel like Esther is waiting for me there.

Connaissiez-vous cet endroit ?

And you, did you know about this place?

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CHEZ MYLO

Qui dit nouvelle semaine, dit nouvel article. Et qui dit nouvel article, dit… nouvelle table remplie de nourriture ! Oh arrêtez de prétendre le contraire, je sais que vous adorez ça. Comme évoqué précédemment, nous retournons à Batignolles pour, cette fois-ci, prendre un petit goûter.
Vous vous en doutez, après avoir activement pris la pause pour nos photos Instagram, nous avions rudement besoin d’un petit remontant !

New week means new article. And when you say new article, you say… new table full of food! Oh stop pretending you don’t, I know you love it. As mentioned before, we’re going back to Batignolles to, this time, take a little snack.
As you can imagine, after having actively taken the break for our Instagram photos, we badly needed a little pick-me-up!

C’est en flânant rue Legendre que nous découvrons le charmant concept store Mylo. Un savant mélange de fringues et de chocolat chaud. Vous l’avez compris, je ne suis pas une femme difficile à satisfaire.

It is while strolling rue Legendre that we discover the charming concept store Mylo. A clever mix of clothes and hot chocolate. As you can see, I’m not a difficult woman to please.

L’ambiance chaleureuse et épurée est idéale pour partager un doux moment et si le cœur vous en dit (et que votre porte-monnaie est d’accord) vous pouvez toujours prolonger votre après-midi dans l’espace boutique et y faire de belles trouvailles.

The warm and uncluttered atmosphere is ideal for sharing a sweet moment and if you feel like it (and your wallet agrees) you can always extend your afternoon in the shop area and make some nice finds.

Camille et Héloïse vous accueillent dans leur cuisine ouverte pour y savourer un jus de fruit maison, un bol de granola ou des tartines salées.
Pour conclure ce court mais néanmoins délicieux moment, vous l’aurez compris, une table bien dressée suffit à m’enchanter. Je vous l’avais dit, je ne suis pas une fille compliquée.

Camille and Heloise welcome you in their open kitchen to enjoy a homemade fruit juice, a bowl of granola or savoury sandwiches.
To conclude this short but nevertheless delicious moment, as you will have understood, a well set table is enough to enchant me. I told you, I’m not a complicated girl.

Où devrais-je aller la prochaine fois ?

Where should I go next?

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AU PAIN QUOTIDIEN

BRUNCH. Voilà un mot qui m’apporte du réconfort. Vous savez, celui qui console le blues du dimanche soir, juste avant d’attaquer le début de la semaine.
Ce genre de dimanche qu’on a envie de passer sous la couette, parce qu’encore soûl de la veille (ça n’est qu’un exemple ne vous faites pas de fausses idées).

Alors voilà, pour être tout à fait honnête, ce brunch, je ne l’ai pas vécu un dimanche mais un vendredi. « Oh la tricheuse ! » Du calme, je vous vois venir d’ici, me clouer au pilori pour avoir blasphémé cet art du petit déjeuner tardif, telle une misérable impie. Mais que voulez-vous, il s’est présenté une nouvelle occasion de manger et je n’ai pas eu le cœur de refuser.
Nous avions rendez-vous à Montmartre, au sommet de la rue Lepic. Charmant passage où les commerces fleurissent et où les habitants sont, avec le temps, devenus des habitués. On se hèle à tout va, on salue la femme et les enfants, on hurle les dernières promotions à ne pas manquer. L’ambiance est à son comble et le ciel dégagé offre un vent d’hiver qui ravigote.

Pour la petite histoire, la rue Lepic fut créée en 1809 par Napoléon 1er. Il avait à l’époque voulu rejoindre l’église Saint-Pierre de Montmartre mais avait été contraint d’y aller à pied car l’accès à l’église était en très mauvais état et impraticable à cheval. Le curé lui a alors signalé la nécessité de créer une voie plus adaptée à la circulation et c’est ainsi qu’est née la rue Lepic.
Elle aura également révélé le Café des 2 Moulins en 2001, à travers le film de Jean-Pierre Jeunet Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain.


BRUNCH. That’s a word that brings me comfort. You know, the one that consoles the Sunday night blues, just before the week begins.

That kind of Sunday that you want to spend under the quilt, because you’re still drunk from the day before (that’s just an example, don’t get the wrong idea).

So here it is, to be completely honest, I didn’t live this brunch on a Sunday but on a Friday. “Oh the cheater! “Calm down, I can see you coming from here, nailing me to the pillory for having blasphemed this art of late breakfast, like a miserable impious wretch. But what do you want, a new opportunity to eat has presented itself and I didn’t have the heart to refuse.
We had an appointment in Montmartre, at the top of Lepic Street. Charming passage where the shops are flourishing and where the inhabitants have, with time, become regulars. We hurried to everything, we greeted the wife and children, we shouted out the latest promotions not to be missed. The atmosphere is at its peak and the clear skies offer a winter wind that invigorates.

For the record, the rue Lepic was created in 1809 by Napoleon I. At the time, he had wanted to reach the church of Saint-Pierre de Montmartre but had been forced to go on foot because the access to the church was in very bad condition and impassable by horseback. The parish priest then pointed out to him the need to create a road more adapted to traffic and that’s how Lepic Street was born.
She also revealed the Café des 2 Moulins in 2001, through Jean-Pierre Jeunet’s film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain.

Nous avons pris une table au Pain Quotidien. Première franchise évoquée sur le blog, il y en aura sûrement d’autres, mais celle-ci me tenait tout particulièrement à cœur car, avec mes invités, c’est devenu notre point de retrouvailles.
L’atmosphère y est chaleureuse et les petits déjeuners conséquents, tout pour me rendre heureuse. Une fois passé commande, la table se retrouve rapidement couverte de victuailles et nous attaquons.

We took a table at the Daily Bread. First franchise mentioned on the blog, there will surely be others, but this one was particularly close to my heart because, with my guests, it became our meeting point.
The atmosphere is warm and the breakfasts are substantial, everything to make me happy. Once the order has been placed, the table is quickly covered with food and we attack.

Au menu, chocolat chaud, jus d’oranges, tartines beurrées, nappées de confitures et de pâte à tartiner, viennoiseries et ce sera tout, merci ! Pour mes convives, on ajoute une petite touche salée et nous voilà embarqués sur la route de la gloutonnerie.

On the menu, hot chocolate, orange juice, buttered toast, topped with jams and spreads, pastries and that will be all, thank you! For my guests, we add a little salty touch and here we are on the road to gluttony.

Une fois sortis de table, nous remontons vers la place des Abbesses et rejoignons la charmante boutique Telle mère, telle fille. Difficile de résister aux ravissants bijoux exposés en vitrine. Nous cédons à quelques créations, en souvenir de la dernière fois où nous avions déjà craqué de la même manière. J’ai comme l’impression qu’un nouveau rituel s’installe et qu’il va falloir que j’appelle rapidement mon banquier !

Once out of the table, we go back up to the Place des Abbesses and go to the charming shop Telle mère, telle fille. It’s hard to resist the beautiful jewels on display in the window. We give in to a few creations, in memory of the last time we had already cracked in the same way. I have the impression that a new ritual is taking hold and I’ll have to call my banker soon!

Une fois notre PEL dépensé, la balade continue vers la rue André Antoine où nous immortalisons notre journée avec quelques photos. Nous glissons gentiment vers un après-midi ensoleillé, ponctué par quelques emplettes et la joie d’être à nouveau réunis.

Once our savings have been spent, the walk continues towards the rue André Antoine where we immortalize our day with a few photos. We glide gently towards a sunny afternoon, punctuated by some shopping and the joy of being together again.

Et voilà pour ce premier mois de découvertes. J’espère que Janvier avec Paris My Dear vous a plu, que vous prendrez plaisir à partager Février avec moi et, pourquoi pas, nous retrouver une prochaine fois pour un vrai brunch du dimanche…

So much for that first month of discovery. I hope you enjoyed January with Paris My Dear, that you will enjoy sharing February with me and, why not, meet us again next time for a real Sunday brunch…

Où devrais-je aller la prochaine fois ?

Where should I go next?

PLACES TO BE

À L’ENDROIT

Un mercredi de qualité avec une invitée de qualité.
Nous nous retrouvons cette semaine dans le 17ème arrondissement, et plus particulièrement dans le quartier des Batignolles.
Il y a fort fort longtemps, dans un passé fort fort lointain, le plateau des Batignolles appartenait aux dames Bénédictines de Montmartre. Sous l’Ancien Régime, l’endroit servait de réserve de chasse au roi et aux grands seigneurs mais fut démantelé à la Révolution pour être remplacé par fermes et autres maisons.
Le quartier a également accueilli quelques personnalités comme le poète Paul Verlaine, la chanteuse Barbara ou encore l’écrivain et journaliste Émile Zola.
Sous un aspect plus contemporain, si la candidature de Paris avait été reçue, les Batignolles auraient également dû recevoir le village olympique en 2012. Malgré cet échec, le quartier a connu d’importantes modifications quant au réaménagement des lignes ferroviaires, notamment afin de désengorger la ligne 13, toi-même tu sais ami parisien.

Nous sommes donc au cœur du 17ème. Un de mes arrondissements préférés. Il représente à mes yeux l’essence même du Paris que l’on voit dans les films. Certains penseront plutôt à Belleville mais pour moi, c’est le quartier des Batignolles. Son square, son carrousel, le tout bordé par les vieux rails du train.
Il y a comme une parenthèse quand j’entre dans ce quartier. On échappe au faste de la ville et le rythme ralentit. Le temps est sur pause et nous offre une promenade. J’ai l’impression d’être une petite fille faisant l’école buissonnière.

A quality Wednesday with a quality guest.
We meet this week in the 17th arrondissement, and more particularly in the Batignolles district.
A very long time ago, in a very distant past, the Batignolles plateau belonged to the Benedictine ladies of Montmartre. Under the Ancien Régime, the place was used as a hunting reserve by the king and the great lords but was dismantled during the Revolution to be replaced by farms and other houses.
The district also welcomed some personalities such as the poet Paul Verlaine, the singer Barbara or the writer and journalist Émile Zola.
From a more contemporary point of view, if Paris’ bid had been successful, the Batignolles should also have been home to the Olympic village in 2012. Despite this failure, the district has undergone major changes in terms of the redevelopment of the railway lines, notably in order to relieve congestion on line 13, you know what I mean, Parisian friend.

We are therefore at the heart of the 17th. One of my favourite districts. To me, it represents the very essence of Paris as seen in the movies. Some will think more of Belleville but for me it’s the Batignolles district. Its square, its carousel, all bordered by the old train tracks.
There’s a sort of parenthesis when I enter this neighbourhood. One escapes the pomp of the city and the rhythm slows down. Time is on pause and offers us a walk. I feel like a little girl playing hooky.

Avant d’arpenter les rues pavées, nous nous installons – encore une fois – à table, parce que, franchement, qu’est-ce que serait la vie sans une table bien garnie ? Nous choisissons d’aller à L’Endroit, brasserie intemporelle aux spécialités typiquement françaises. Au menu, croque-monsieur au poulet truffé et saumon mi-cuit aux herbes. Un régal.

Before we walk down the cobbled streets, we settle down – once again – at the table, because, frankly, what would life be like without a well-stocked table? We choose to go to L’Endroit, a timeless brasserie with typical French specialties. On the menu, croque-monsieur with truffled chicken and semi-cooked salmon with herbs. A real treat.

Une fois nos assiettes englouties, nous batifolons place du Docteur Félix Lobligeois, admirons la charmante paroisse Saint Marie Batignolles devant laquelle nous ne ferons que passer pour éviter d’être bannies à tout jamais dans le Tartare. Puis nous rejoignons le square où la verdure et le soleil donnent au paysage des airs de printemps. Une petite séance photo s’improvise et nous prenons la pause devant des passants perplexes. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon je ne serais pas là pour vous décrire cette journée qui restera un merveilleux souvenir.

Once our plates have been swallowed, we frolic in the place of Doctor Félix Lobligeois and admire the charming parish of Saint Marie Batignolles, before which we will only pass to avoid being banished forever to Tartarus. Then we reach the square where the greenery and sunshine give the landscape a touch of spring. A small photo session is improvised and we take a break in front of perplexed passers-by. Fortunately, ridicule doesn’t kill, otherwise I wouldn’t be here to describe this day which will remain a wonderful memory.

Pour nous requinquer après cette journée très productive, nous poussons la porte d’un petit café dont je vous parlerai dans un prochain article. Installées confortablement, nous prenons un goûter bien chaud et programmons notre prochaine sortie. Pour découvrir de nouvelles adresses et vous partager le plaisir de l’école buissonnière.

To refresh ourselves after this very productive day, we push the door of a small café that I will tell you about in a future article. Comfortably installed, we take a hot snack and plan our next outing. To discover new addresses and share the pleasure of playing hooky.

Où devrais-je aller la prochaine fois ?

Where should I go next?

PLACES TO BE

CHEZ CARETTE

Petit article inhabituel en ce dimanche. Et oui ! Une nouvelle revue faite de croissants et de chocolat chaud. J’avais envie de partager avec vous un nouvel endroit dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’à dimanche dernier. Oui, moi, parisienne de naissance, je n’avais jamais poussé la porte de chez Carette.

Avant que vous me boudiez à tout jamais et que notre histoire, qui au passage aurait pu être le début d’une belle aventure romanesque, ne prenne fin, laissez-moi vous raconter cette charmante journée dominicale.

Après avoir passé l’Hôtel de Sully et son orangerie, nous voilà place Royale, entre les 3ème et 4ème arrondissements de Paris. Plus ancienne place de Paris – devançant la place Dauphine, elle est également connue sous le nom de place des Vosges, en hommage au département du même nom, qui est le premier à s’être acquitté de l’impôt et à avoir envoyé des volontaires pour défendre la patrie pendant la Révolution française.


Unusual little item this Sunday. Yes! A new magazine made of croissants and hot chocolate. I wanted to share with you a new place I had never heard of until last Sunday. Yes, I, a Parisian by birth, had never pushed the door of Carette’s.

Before you sulk at me forever and our story, which by the way could have been the beginning of a beautiful romantic adventure, comes to an end, let me tell you about this charming Sunday.
After passing the Hôtel de Sully and its orangery, here we are in Place Royale, between the 3rd and 4th arrondissements of Paris.The oldest square in Paris – ahead of Place Dauphine, it is also known as Place des Vosges, in homage to the department of the same name, which was the first to pay taxes and send volunteers to defend the homeland during the French Revolution.

Fin du 17ème siècle, la place auparavant publique devient un jardin clos qui interdit l’entrée aux personnes mal vêtues et la pratique des jeux de paume, de quilles ou de boules. En revanche, la place Royale est ouverte au public une fois par an, le 25 août, lors de la fête de Saint-Louis.

Elle a également été le lieu de résidence de personnalités célèbres comme l’écrivain Victor Hugo (dont la maison porte encore le nom), la danseuse Isadora Duncan, les écrivains Colette et Alphonse Daudet, ou encore la comédienne Annie Girardot.


At the end of the 17th century, the previously public square became a walled garden which forbade badly dressed people to enter and the practice of palm, bowling or boules games. On the other hand, the Place Royale is open to the public once a year, on 25 August, on the feast of Saint-Louis.

It has also been the home of famous personalities such as the writer Victor Hugo (whose house still bears his name), the dancer Isadora Duncan, the writers Colette and Alphonse Daudet, and the actress Annie Girardot.

Nous nous installons donc à l’intérieur, les températures ayant baissé en flèche ces derniers jours. C’est au chaud, près d’une fenêtre donnant sur cour, que nous commandons le petit-déjeuner ; le réconfort arrive, le tout servi dans des assiettes en porcelaine.

So we’re moving indoors, as temperatures have dropped dramatically in the last few days. It is in the warmth, near a window overlooking the courtyard, that we order breakfast; comfort arrives, all served on porcelain plates.

L’épais chocolat chaud à l’ancienne et la fraîcheur du jus d’oranges me réveillent en une seconde et les viennoiseries et autres tartines beurrées et garnies de confitures me donnent une dose de sucre qui rendrait fou un diabétique.

The thick old-fashioned hot chocolate and the freshness of the orange juice wake me up in a second, and the pastries and other buttered toast topped with jam give me a dose of sugar that would drive a diabetic mad.

Une fois rassasiées, nous parcourons le quartier du Marais et au détour de la rue Pavée, nous nous attardons chez La Mouette Rieuse, une adorable librairie, temple des illustrés et de la papeterie. J’en profite pour rapporter un souvenir, symbole de mon attachement au quartier de l’Opéra et petit clin d’œil à notre sortie précédente.


Once full, we walk through the Marais district and at the bend in the rue Pavée, we linger at La Mouette Rieuse, an adorable bookshop, temple of illustrations and stationery. I take this opportunity to bring back a souvenir, symbol of my attachment to the Opera district and a little wink to our previous outing.

Puis on s’éloigne progressivement pour arriver sur les quais de Seine et flâner devant les bouquinistes où j’ai d’ailleurs fait quelques trouvailles que je vous partagerai bientôt dans un prochain article. Nous apercevons la rive gauche, que j’envisage d’explorer davantage et nous arrivons, après une bonne heure de marche, à la place Colette, petit joyaux parisien abritant le berceau du théâtre, la légendaire Comédie-Française.

Enfin, nous gagnons la cour d’honneur du Palais-Royal où nous contemplons avec fascination les colonnes de Buren. Ça y est, les souvenirs d’enfance reviennent.

Je digresse mais Voltaire disait qu’il fallait cultiver son jardin et ces souvenirs sont mon jardin. Y repenser, les écrire et les partager, c’est ma façon de cultiver.

Je le disais, les souvenirs d’enfance reviennent et la bonne nouvelle, c’est qu’ils sont intactes.

 

Then we gradually move away to arrive on the quays of the Seine and stroll in front of the bookstores where I made some discoveries that I will share with you soon in a future article. We see the left bank, which I plan to explore further and we arrive, after a good hour’s walk, at Place Colette, a small Parisian jewel housing the cradle of the theatre, the legendary Comédie-Française.
Finally, we reach the main courtyard of the Palais-Royal where we contemplate with fascination the Buren columns. That’s it, childhood memories come back.
I digress, but Voltaire said that you have to cultivate your garden and these memories are my garden. Rethinking, writing them down and sharing them is my way of cultivating.
As I was saying, childhood memories come back and the good news is that they are intact.

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PLACES TO BE

CHEZ CÉDRIC GROLET

Bonjour à tous et joyeux mercredi ! Ah mercredi… Ce cruel jour en plein milieu de la semaine, celui des enfants. On l’aime ou on le déteste mais il n’y a jamais d’entre-deux. J’espère que ce nouvel article vous aidera à garder le cap jusqu’au weekend et pourquoi pas, qui sait, vous inspirer pour une prochaine sortie.

Bon, pour commencer, un peu d’Histoire. Après avoir été visé lors d’un attentat, l’empereur Napoléon III décide de faire construire un nouveau lieu culturel au cœur de Paris afin d’éviter les ruelles plus propices aux attaques. Un concours pour l’édification d’une «  Académie impériale de musique et de danse » est organisé et compte soixante et onze concurrents. Charles Garnier, jeune architecte, présente un projet soutenu par ses confrères de l’École des Beaux-Arts et signe par une citation (les candidatures devant rester anonymes) : « J’aspire à beaucoup, j’attends peu ». Il est élu à l’unanimité par les jurés et donnera par la suite son nom à l’édifice qui sera inauguré en 1875.

O-PÉ-RA. Lorsque j’ai créé le blog, écrire un article sur ce lieu était une évidence.

Vous ne serez donc sûrement pas surpris d’apprendre que c’est un de mes endroits préférés. De jour comme de nuit, j’ai arpenté ce quartier un nombre incalculable de fois. J’ai connu une brève carrière de cascadeuse en loupant les marches du métro, j’ai eu la chance d’entrer à l’Opéra Garnier pour y voir un ballet, mais aussi pour un tournage. Mais j’ai surtout passé des soirées entières à me gaver de pop-corn au cinéma du boulevard des Capucines.

Comme ceux qui me connaissent le savent, je me plais à dire que ce quartier, c’est le mien. Je l’aime, je l’adore et j’ai beau le partager avec des millions de personnes, quand j’y suis, je me sens chez moi.

Good morning everyone and happy Wednesday! Ah Wednesday… that cruel day in the middle of the week, the children’s day. You either love it or hate it but there’s never a in-between. I hope this new article will help you stay on track until the weekend and maybe, who knows, inspire you for a next outing.

Well, first, a little history. After being targeted in an attack, Emperor Napoleon III decides to build a new cultural site in the heart of Paris to avoid the alleys more conducive to attacks. A competition for the construction of an “Imperial Academy of Music and Dance” is organised and counts seventy-one competitors. Charles Garnier, a young architect, presented a project supported by his colleagues from the École des Beaux-Arts and signed it with a quotation (applications must remain anonymous): “I aspire to much, I expect little”. He was unanimously elected by the jury and later gave his name to the building which was inaugurated in 1875.

O-PÉ-RA. When I created the blog, writing about this place was a no-brainer.

So you will surely not be surprised to learn that it is one of my favourite places. Day and night, I have walked this neighborhood countless times. I had a brief career as a stuntwoman, missing the steps of the subway, I was lucky enough to enter the Opéra Garnier to see a ballet, but also to film. But above all, I spent whole evenings stuffing myself with popcorn at the Boulevard des Capucines cinema.

As those who know me know, I like to say that this neighbourhood is mine. I love it, I adore it, and even though I share it with millions of people, when I’m there, I feel at home.

Vous vous en doutez, pour vous pondre un article digne du guide Michelin, j’ai dû faire mes recherches et préparer mon programme. Ce weekend fut donc très productif. Enfin surtout gastronomique. Pour cette fois, j’ai eu l’occasion de découvrir un endroit dont j’avais assez peu entendu parler malgré le tapage médiatique qu’a suscité son ouverture. Je parle bien de la boulangerie-pâtisserie de Cédric Grolet. Bref topo du personnage, après avoir rejoint le prestigieux hôtel Meurice en tant que chef pâtissier et cumulé les titres de « Meilleur Chef Pâtissier » et de « Meilleur Chef Pâtissier du Monde », Cédric Grolet a ouvert sa propre enseigne en novembre dernier. Le tout à 33 ans. Sur ce, je vous laisse faire un point sur votre vie et vous souhaite une bonne journée.

Il était donc évident d’aller découvrir l’univers de Monsieur Grolet.

Nous arrivons dans une petite boutique immaculée, où les pâtissiers s’activent pour préparer viennoiseries et autres galettes des rois. Nous montons nous installer à l’étage et découvrons une pièce baignée de lumière et imprégnée des parfums du matin, jus pressés, café et œufs poilés. Le rêve.

 

As you can imagine, in order to write an article worthy of the Michelin guide, I had to do my research and prepare my program. So this weekend was very productive. And above all, gastronomic. For this time, I had the opportunity to discover a place that I had heard very little about despite the media hype about its opening. I’m talking about Cédric Grolet’s bakery-pastry shop. In a nutshell, after joining the prestigious Meurice Hotel as a pastry chef and winning the titles of “Best Pastry Chef” and “Best Pastry Chef in the World”, Cédric Grolet opened his own shop last November. All this at the age of 33. On that note, I leave you to take stock of your life and wish you a good day.

It was therefore obvious to go and discover the world of Mr Grolet.

We arrived in a small, immaculate shop, where the pastry cooks were busy preparing Viennese pastries and other galettes des rois. We go upstairs and discover a room bathed in light and impregnated with the perfumes of the morning, freshly squeezed juices, coffee and hairy eggs. The dream.

On s’installe côté banquette, on passe commande et nous voilà servies. Au menu, chocolat chaud maison et feuilleté aux pommes et pour mon invitée, avocado toast et jus d’oranges. Comment vous dire… C’est ce que je redoutais pour cet article, ne pas trouver les mots. Parce qu’un moment comme ça, on ne le décrit pas, on le savoure. Voici quelques synonymes pour vous faire une vague idée : délicieux, goûteux, délicat, caramélisé, fondant, croustillant. En bref, c’est un bonheur du début à la fin. Le personnel aux petits soins, une table bien garnie, le tout en bonne compagnie. C’est divin. Maintenant que vous avez l’eau à la bouche, foncez au 35 avenue de l’Opéra et faites-vous plaisir !

 

We sit down on the bench, place an order and we are served. On the menu, homemade hot chocolate and apple puff pastry and for my guest, avocado toast and orange juice. How can I tell you… That’s what I was afraid of for this article, not finding the words. Because a moment like that, you don’t describe it, you savor it. Here are a few synonyms to give you a vague idea: delicious, tasty, delicate, caramelized, melting, crispy. In short, it’s a delight from beginning to end. The staff takes care of everything, the table is well stocked, and you’re in good company. It’s divine. Now that your mouth is watering, head to 35 avenue de l’Opéra and treat yourself!

Une fois notre « petit » déjeuner englouti, on passe à la fameuse balade digestive. Et quoi de mieux que remonter vers le palais Garnier ? Pendant que les petits rats s’échauffent, nous profitons de la vue, étendues en plein soleil et encore ébahies par notre expérience gustative.
Paris s’éveille et l’on aperçoit au loin la Place Vendôme, idée potentielle pour une prochaine balade. Affaire à suivre…

 

Once our “breakfast” has been eaten, we move on to the famous digestive walk. And what could be better than going back up to the Palais Garnier? While the little rats warm up, we enjoy the view, lying in the sun and still amazed by our taste experience.
Paris is awakening and in the distance we can see the Place Vendôme, a potential idea for another stroll. To be continued…

Et vous, aviez-vous déjà pris ce chemin ?

And you, have you ever been down this road before?

PLACES TO BE

CHEZ MONSIEUR MADAME

Ça y est , nous y sommes. L’idée à l’origine du blog. Voilà le premier article où je partage avec vous mes coins préférés de Paris. Pour commencer cette nouvelle série, qui je l’espère sera le début d’une longue aventure, je souhaiterais vous parler de ce quartier cher à mon cœur, comme 99,9% des endroits dont je vous parlerai très prochainement.

Bref résumé historique, après avoir été le berceau de l’automobile dès la fin du 19ème siècle,  le quartier des Ternes, situé dans le 17ème arrondissement, offre une charmante balade de l’avenue Niel à celle de Mac Mahon (ma préférée).

Ce petit bout de Paris, je l’ai découvert et partagé avec ma grand-mère. J’en garde des souvenirs de petite fille, le plaisir de s’installer au coin d’une terrasse pour y siroter une grenadine ou un chocolat chaud selon la saison, lorgner les vitrines de jouets, vouloir les dévaliser et me faire sermonner pour ne pas être assez économe. L’odeur du feu de bois et des marrons chauds les mois d’hiver et le charme intemporel de la rue Poncelet, c’est ça que j’aime à Paris. Au détour de ces grands quartiers, on trouve de petites allées où les vieux commerces perdurent et où la vie grouille.

Au programme, je passe chez Deschamps, le fleuriste qui me fait rêver à chaque fois que j’aperçois sa boutique. La devanture est une ode à la beauté : une cascade de fleurs recouvre la façade, en toute simplicité. J’aimerais que ma penderie dégouline aussi gracieusement quand je l’ouvre chaque matin pour m’habiller !

That’s it, here we are. The idea behind the blog. This is the first article where I share with you my favorite corners of Paris. To start this new series, which I hope will be the beginning of a long adventure, I would like to tell you about this neighborhood dear to my heart, like 99.9% of the places I will tell you about very soon.

Brief historical summary, after having been the cradle of the automobile since the end of the 19th century, the Ternes district, located in the 17th arrondissement, offers a charming stroll from the Avenue Niel to the Avenue Mac Mahon (my favorite).

I discovered this little piece of Paris and shared it with my grandmother. I keep memories of it as a little girl, the pleasure of sitting on the corner of a terrace to sip a grenadine or a hot chocolate depending on the season, to look at the toy windows, to want to rob them and to be lectured for not being thrifty enough. The smell of wood fire and hot chestnuts in the winter months and the timeless charm of the rue Poncelet, that’s what I love about Paris. At the bend of these large districts, there are small alleys where the old shops still exist and where life is full of life.

On the program, I go to Deschamps, the florist who makes me dream every time I see his shop. The front is an ode to beauty: a cascade of flowers covers the façade, in all simplicity. I wish my wardrobe would drip as gracefully when I open it every morning to get dressed!

Puis je fais un tour du quartier, vérifie qu’il y a de la place chez Monsieur Madame et m’installe pour déjeuner. Cet endroit est unique en son genre. Restaurant mais aussi concept-store, il accueille également, au sous-sol, une adorable boutique de meubles et décorations.

Then I walk around the neighborhood, check if there’s room at Monsieur Madame’s and settle down for lunch. This place is one of a kind. Not only a restaurant but also a concept-store, in the basement there is also an adorable furniture and decorations shop.

Au menu, quelque chose de chaud et consistant : crêpe complète jambon, fromage et champignons et pour mon invitée, croque-monsieur et frites. Ouf ! Copieux mais délicieux. UPDATE en 2023 avec une délicieuse burrata sur son lit de coppa à la sauce pistou.

On the menu, something warm and hearty: a complete pancake with ham, cheese and mushrooms and for my guest, croque-monsieur and French fries. Whew! Hearty but delicious. UPDATE in 2023 with a delicious burrata on a bed of coppa with pistou sauce.

Pour entamer la digestion, on grimpe l’avenue Mac Mahon. Promenade ensoleillée vers l’Arc de Triomphe, le rêve ! Je m’arrête, comme à chaque fois, devant cette petite boutique d’appareils photos, j’espère y faire une trouvaille mais pas pour cette fois.

On s’arrête devant le cinéma Mac Mahon. Gardien du septième art qui préserve les vieilles bobines et redonne vie aux acteurs d’antan.

To begin digestion, we climb Mac Mahon Avenue. A sunny walk towards the Arc de Triomphe, the dream! I stop, as every time, in front of this small camera shop, I hope to find something there but not this time.

We stop in front of the Mac Mahon cinema. Guardian of the seventh art that preserves old reels and brings back to life the actors of yesteryear.

Puis nous arrivons Place de l’Étoile. Un des joyaux de Paname. Un rond-point qu’on évite de prendre à vélo, surtout quand on sait que 50% des conducteurs s’y engagent en fermant les yeux (ne me faites pas trop confiance pour les chiffres, je vous ai déjà dit que les maths et moi on n’était pas copains).

Then we arrive at Place de l’Étoile. One of Paname’s jewels. A roundabout that you avoid taking a bike, especially when you know that 50% of the drivers enter it with their eyes closed (don’t trust me too much for numbers, I already told you that maths and me were not friends).

Que dire… La grandeur, la majesté, le prestige de ce monument. Vous l’aurez compris, j’ai beau y passer souvent, je ne me lasse jamais de le contempler. Les gravures et statues épiques de chaque côté, l’effervescence qui l’entoure. Cette arche, c’est celle du soldat inconnu mais aussi des balades en amoureux et des virées nocturnes.

What can I say… the grandeur, the majesty, the prestige of this monument. As you can see, I’ve been here many times, but I never tire of contemplating it. The epic engravings and statues on either side, the excitement that surrounds it. This ark is the ark of the unknown soldier, but also for romantic strolls and night-time outings.

Voilà, c’était ma première visite avec vous. Pour conclure, je garde à l’esprit que le temps passe mais que les souvenirs restent. J’arpente encore ce quartier. Je ne m’intéresse plus aux mêmes jouets mais je suis toujours un peu dépensière. Je ne vais plus en terrasse avec ma grand-mère mais j’aime m’y arrêter et repenser aux éternelles promenades que nous faisions ensemble. J’y ai vécu de jolis moments et quand j’y repense, j’ai le cœur léger.

Well, that was my first visit with you. In conclusion, I keep in mind that time passes but memories remain. I’m still walking around this neighborhood. I’m no longer interested in the same toys, but I’m still a bit wasteful. I don’t go to the terrace with my grandmother anymore but I like to stop and think about the eternal walks we used to take together. I’ve had some lovely times there and when I think back, my heart is light-hearted.

Et vous, aviez-vous déjà pris ce chemin ?

And you, had you ever been down this road before?

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