Prétextat Tach, Prix Nobel de littérature, n’a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l’écrivain, que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu.
Si ce roman est presque entièrement dialogué, c’est qu’aucune forme ne s’apparente autant à la torture. Les échanges – de simples interviews – virent peu à peu à l’interrogatoire, à un duel sans merci.
C’est avec beaucoup de déception que j’ai découvert mon premier roman d’Amélie Nothomb. J’avais entendu tant de bien de cette autrice que je souhaitais, moi aussi, être conquise par son travail. Malheureusement, j’ai eu beaucoup de difficulté à me plonger dans l’histoire, à trouver un sens, un intérêt et même de la profondeur aux échanges des personnages. Malgré des dialogues très rythmés, j’ai trouvé l’ensemble trop bavard et bien que j’ai imaginé à de nombreuses reprises une potentielle adaptation de ce roman au théâtre, l’idée d’ouvrir ce livre chaque soir et de retrouver Prétextat Tach n’a rien eu de réjouissant.